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Avoir la Foi pour un druidisant

Cet article ambitieux s’enracine dans une interrogation : celle de définir ce qu’avoir la foi peut bien signifier pour un païen en général et un druidisant en particuliers. Vaste question qui, à notre connaissance, n’a jamais été traité en profondeur ; car si l’on entend parler de sagesse antique donc païenne ; on parle par contre de foi chrétienne ; comme si la foi païenne ne voulait rien dire et que la notion de foi émerge avec les religions du livre. D’ailleurs dans tous les évangiles chrétiens le terme « païen » est profondément corrélé à l’idolâtrie, l’obscurantisme et la négation de la foi.

 

 Il nous semble pourtant important d’inscrire le druidisme dans une notion de foi véritable afin que la résurgence druidique ne se trouve pas cantonnée à une simple philosophie antique plus ou moins reconstruite ; mais puisse accéder aux rangs de véritable religion,  culte et spiritualité nativiste vivants.

D’aucun nous diront que ce questionnement est superflu ; la foi druidique s’inscrivant simplement dans la pratique et la transmission d’un culte antique plus ou moins folklorique, préservé ou reconstruit par extrapolation et interprétations. Nous laisserons là les vaines querelles qui viseraient à déterminer si cette transmission est réelle et donc légitime ; il n'y a en effet de transmission que dans l'invention. Tout ce qui est transmission a besoin d'être pensé, traduit pour aujourd’hui. Donc, quand bien même nous découvririons via l’archéologie un culte druidique prouvé historiquement et livré clé en main ;  faire un copier-coller pour reproduire en notre siècle des pratiques antiques à l’identique serait vide de sens et là pour le coup folklorique.  D’autant que  participer à une ritualisation druidique veut il dire avoir la foi ? Donc, de toutes façons, nous en reviendrions à notre questionnement de départ qui est : La foi pour un druidisant c’est quoi ?

 

Faute de définition de la foi païenne nous avons taché de chercher une définition de la foi pouvant nous parler dans les références du monothéisme (preuve soit dit au passage de notre ouverture d’esprit)  et là elles sont pléthoriques. Nous pouvons vous en proposer une du Père Joseph MOING qui est assez parlante :   « la foi, c’est croire en un Dieu qui s'est révélé en un homme, c'est croire en un Dieu qui peut épouser la cause de l'homme, un Dieu qui met en nous le sentiment de l'autre, le respect de l'autre, le souci de l'autre, l'amour de l'autre. Pour le christianisme notre relation à Dieu est solidaire de notre  relation à l’homme. C’est ainsi que Jean peut dire : « quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu » (1 Jean 4,7). Nous croyons en un Dieu qui vit au cœur de nos relations humaines. La foi ne consiste pas simplement à croire à un au-delà ou à un paradis ni à entretenir une relation avec un être invisible, la foi passe par une référence à l'autre à travers l'Évangile. Les deux lieux de la foi sont l'Évangile et notre rapport à l'autre. Le rapport à Dieu passe par le Christ qui passe par l'autre. La foi se vérifie dans une éthique, une spiritualité, une manière de vivre, un comportement politique, une révolte même au besoin et jusque dans l'Église elle-même. »

 

Une belle définition certes mais impossible à transposer dans notre vision paganisante ; une définition enfin qui nous montre que ce n’est pas en allant puiser dans les sources des religions monothéistes que nous trouverons une réponse.  D’autant que pour nous, avoir la foi, c’est sentir le flux de la vie couler en soi ; le percevoir dans tout son corps pulser en un rythme continu et cyclique. Nous avons alors le sentiment de n’être qu’Un, un prolongement qu’aucun blocage ou inhibition ne perturbe. Sentir le silence dans le libre écoulement des énergies afin qu’au lieu d’être dissociés, les différents aspects d’une personnalité se sentent alignés autour de l’axe du triskèle Mental - Corporel - Emotionnel. Acceptant notre vie sexuelle et notre vie spirituelle sans les opposer en aucunes manières. La sexualité prise comme un acte d’amour devient le reflet de la vie spirituelle ; tandis que la spiritualité n’est pas que l’affaire passive du dimanche matin avec des prières qui voguent vers les nuages de l’oubli. La spiritualité se vit au quotidien dans le concret, le contact avec la nature ; elle est le reflet de la vie sous toutes ses formes. Là effectivement, loin de tous clivages, par delà les notions de bien et de mal, nous pouvons sentir un fossé évident avec le paradigme chrétien énoncé par le père MOING.

 

A ce niveau de réflexion nous nous sommes posé la question de savoir si finalement la réponse que nous cherchions ne serait tout simplement pas dans la Prière des Druides. Celle-ci nous disant «  O Dieux accordez nous votre appui » Se penser investi de l’appui des Dieux étant implicitement croire en eux et avoir la foi en eux ; le reste de la prière énonçant ce que pourrait être cette foi en nos Dieux.

 

Voyons plutôt : « Et avec votre appui, accordez nous la force. Et avec la force, la conscience. Et avec la conscience, le discernement de ce qui est juste. Et avec le discernement de ce qui est juste, le pouvoir d’aimer. Et dans le pouvoir d’aimer, l’amour de toutes choses vivantes. Et en l’amour de toutes choses vivantes, l’amour des Dieux et des Déesses. Et en l’amour des Dieux et des Déesses, tout le Gwenved, toute bonté »

Vous remarquerez que nous disons pour notre part Conscience au lieu de Science.  Car en effet,  si il y a trois siècles, au moment de la résurgence druidique, la science balbutiante était sans conteste éclairante et un phare repoussant l’obscurantisme et le dogmatisme clérical ; nous ne sommes aujourd’hui pas persuadé que la science triomphante actuelle soit toujours un vecteur inconditionnel de progrès spirituel. Ecoutons RABELAIS qui nous dit que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » et soumettons la science au filtre régulateur de la conscience.

Cette parenthèse étant close, revenons à nos moutons ou plutôt nos points d’interrogations.

 

Si nous entendons notre prière des Druides, croire en nos Dieux nous apporte la Force. 

Maints exemples nous montrent que, plongés dans des situations extrêmes, les personnes pour qui la vie a un sens profond et qui donc ont la foi vont survivre là où les autres se laisseront mourir. Vous pourrez alors aussi aisément me soutenir qu’en définitive les plus forts survivent et que les plus faibles périssent prétextant fort justement que les survivants étaient mieux armés parce qu’ils étaient forts au départ. Donc qui survivra ? Ceux qui sont les plus forts ou ceux qui ont la foi ?

 

Nous dirons que quand on a la force on a la foi ; et les gens qui ont la foi sont forts. On ne peut dissocier le couple Force-Foi car chaque élément reflète l’autre. La foi d’une personne est l’expression de sa force vitale et morale tandis  que sa force vitale et morale est à la mesure de la foi ressentie.

Aussi bien pour un individu que pour la société, la foi est la force qui

 maintient la vie en perpétuel mouvement : l’homme progresse, évolue aussi bien dans le temps temporel que dans le temps spirituel. C’est donc bien cette force qui rattache l’homme à l’avenir. Quand on a la foi, on peut avoir confiance dans le futur, même si le présent semble compromis. Toutefois, ce n’est pas le lien à un futur personnel qui est essentiel à la foi. L’histoire fourmille d’exemples de gens qui ont sacrifié leur futur individuel au nom de leur foi. Des hommes, des femmes ont préféré mourir plutôt que de la renier : pour eux survivre dans une existence privée de foi ne valait pas la peine ; les guerriers celtes galvanisés par leurs Druides qui allaient nus sus à l’ennemi en sont une incarnation. Mais alors la foi semblerait avoir plus d’importance que la vie ? Nous ne pouvons aboutir à une telle conclusion que si nous  admettons que l’idée de la vie individuelle n’est pas une fin en soi et que la mort n’est que le midi de la vie. Un individu décide souvent de sacrifier sa propre vie pour en sauver d’autres ou pour le bénéfice de l’humanité montrant là une vraie foi en l’Autre et en l’humanité. Si nous avons la foi, nous considérons donc la vie comme précieuse ; à cause de ce respect, nous serons toujours enclins à faire notre possible pour sauver une vie humaine ou animale voire végétale. Toute vie est sacrée, si nous ne le sentons plus, nous perdons alors la dimension spirituelle.

Et là, à ce stade de notre développement, nous retombons sur notre prière : « avec le pouvoir d’aimer, l’amour de toutes choses vivantes ». Fichtre et foutre serions nous sur la bonne voie ?

 

Traduisons (arbitrairement certes mais il faut parfois simplifier pour avancer) science, conscience et discernement de ce qui est juste par la notion de connaissance. Foi et connaissance n’appartiennent pas aux mêmes paradigmes. La foi a des racines beaucoup plus profondes, elle précède généralement la connaissance en motivant l’action et elle continue à influencer le comportement même lorsque  l’objectivité rationnelle la prend en défaut. Lorsqu’une personne prie pour une guérison ou un retour d’affection, cela ne repose sur aucune objectivité car au fond d’elle- même dans la grande majorité des cas la personne sait que cette prière restera sans effet et ne sera pas une baguette magique capable de changer une réalité. Cependant cette connaissance rationnelle de la situation ne dissuade pas l’invocation irrationnelle du Divin car celle-ci est une simple expression de foi et la personne qui prie sent obscurément au fond d’elle-même que toute expression de foi a un effet positif ne serait-ce qu’en lui apportant un apaisement moral et un réconfort. La puissance de l’invocation de nos dieux et Déesses ne réside que dans la foi de celui qui prie.

On se reportera là à un texte d'Augustin (Homélies sur l'Evangile de Jean, Tract. XXIX, 6, p. 707) : "La compréhension est la récompense de la foi. Ne cherche donc pas à comprendre pour croire, mais crois afin de comprendre, parce que si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas."

Outre la prière ou l’invocation, l’acte de foi le plus profond qui soit est l’acte d’amour ; celui qui aime d’un amour authentique ouvre son cœur aux autres et au monde et connait en retour une joie immense ; la contrepartie non négligeable étant de se rendre alors particulièrement vulnérable à la souffrance. Ce don d’amour n’est donc possible que si l’on a foi en l’Autre, foi en l’humain ou une puissance plus importante. Ainsi, l’être qui manque de foi est dans l’incapacité d’aimer ; de même, celui qui n’arrive pas à donner gratuitement son amour n’a pas la foi. Là encore retour à notre prière des Druides.

 

Mais, en ce cas, comment expliquer que des milliers de vies soient sacrifiées sous la bannière de la foi ; lorsque investis d’une mission divine les hommes mènent une guerre sainte, pourfendent l’infidèle ; brulent les hérétiques au cri de « Dieu le veut » ou encore « Tuez les tous ; Dieu reconnaîtra les siens » ?

 

Ceci advient car il y a une dualité et que l’on a occulté le curseur individuel sur l’échelle de cette dualité ; libre arbitre  et point d’équilibre qui font donc  d’une dualité antagoniste, une trinité en équilibre.

La foi comme toutes choses a deux versants, deux faces : l’une consciente et l’autre inconsciente.

Le versant conscient de la foi se trouve conceptualisé en croyances doctrinaires, en systèmes de pensée. Le coté inconscient, lui, n’est rien d’autre qu’un sentiment profond de confiance, de foi dans la vie ; il est sous-jacent à toutes les doctrines, à tous les systèmes et leur donne un sens.

La plupart des croyants sont dans cette dualité sans en faire une trinité. Ils s’arrêtent aux croyances, aux doctrines, persuadés qu’elles sont la source même de leur foi, s’opposant farouchement dès lors qu’on les conteste. Or c’est seulement en posant un point d’équilibre que l’on pourra intégrer les deux faces dans l’Un

 

Les dogmes ont toujours une odeur de clan ; ils sont la traduction de l’expérience historique d’un groupe humain définis et délimité. Ils sont l’expression de la perpétuelle recherche des hommes désireux de rationaliser leur expérience et trouver une explication à la vie. Le drame vient de ce que chaque clan prend ses propres dogmes pour de la foi. Au lieu de reconnaître les similitudes avec les autres systèmes de pensées des autres clans, ils ne s’attachent qu’aux différences qu’ils s’empressent de glorifier. Nous ne pouvons nous empêcher de penser que cette défense des prés carrés dogmatiques sert à justifier des comportements agressifs qui se fondent eux-mêmes sur la lutte égotique pour la puissance.

C’est là l’intérêt de notre foi druidique et polythéiste : nous n’avons aucun dogme à faire valoir, le Souffle de l’Awen est vivant ; et pour nous, tenter de le figer dans un dogmatisme serait le renier.

 

A ce stade de notre exploration et de nos réflexions quitte à digresser un tantinet il nous parait essentiel de préciser que la foi druidique se doit, en ce siècle à venir, d’être fortement imprégnée de féminin sacré et donc d’une résonnance matriarcale à même aujourd’hui de proposer une alternative aux patriarcats agressifs des religions du Livre. Tentons de développer cela : il y a une opposition et antinomie entre les notions de patriarcat et matriarcat difficilement réconciliable quoique complémentaires finalement. Le matriarcat se rattache à l’amour inconditionnel, l’égalité naturelle, le focus mis sur les liens du sang et du sol, de la compassion, de l’indulgence. La logique patriarcale se réfère à l’amour sous condition, la structure hiérarchique, la pensée théorique, les lois faites par l’homme pour l’homme, de l’état de droit, de la justice. L’ego et le corps, la raison et le sentir en sont aussi d’autres représentations respectives. Nous pouvons en effet aussi assimiler le patriarcat aux croyances établies, la culture ; tandis que le matriarcat penche du coté du corps, des affects, de la foi et la nature. Il est flagrant que le patriarcat est aujourd’hui en crise identitaire car devenu tributaire de la science et de la technologie au point qu’il est en phase de déclin avéré. Aussi tant que le matriarcat n’aura pas restauré sa vraie position qui se doit d’être égalitaire en conservant une relation de polarité il y aura un point d’équilibre entre les contraires à restaurer.

Or les religions nativistes dont le druidisme est une facette sont à même, en assumant leur identité matriarcale voire en l’exacerbant momentanément, de contribuer, aujourd’hui, à restaurer ce nécessaire point d’équilibre en nous, entre nous et autour de nous

 

Enfin et en guise de conclusion, non pas de notre réflexion qui ne verra jamais la fin et qui tel l’horizon se déplace à mesure que nous cheminons ; mais plus prosaïquement en conclusion de cet article.

 

  Puisque pour nous le sacré est dans la nature et que la nature est le sacré, cherchons la clef en Elle. Nous constatons que peu s’abandonnent totalement à leur foi comme un animal. Tout animal vit en se reposant sur la foi : demain lui apportera de quoi survivre. Il s’endort chaque soir sans anxiété quant au futur, sans savoir que ce futur peut devenir désastre. L’animal vit principalement dans le présent, sa conscience n’embrassant le passé et l’avenir que dans une mesure très limitée. Sa foi n’est pas consciente ou portée par un dogme ; elle est l’expression de sa force vitale. Pour l’humain il est impossible d’anticiper, prévoir. Si l’homme vit dans son ego et la projection de son mental ; l’animal vit en conscience dans son essence l’instant présent sachant qu’il est dans la main des Dieux en équilibre et résonnance au creux des cycles de la vie

 

«Il n'y a que deux façons de vivre sa vie. L'une est de croire que rien n'est un miracle. L'autre est de croire que tout est un miracle» - Albert Einstein

 

Bien entendu cet article n’est que l’écho de ma vérité criée à la face du monde

Brestos

 

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La Foi, la fée de l'âme*


La foi est un souffle, une plume légère qui se pose sur ton front quand ton cœur s'ouvre. La foi est un théâtre où les actes sont Amour.

La foi est un regard de mère qui se pose sur toi et qui te donne la force de croire en ce que tes yeux ne voient pas toujours.

La foi est un acte aveugle, guidée par le cœur.

Quand la foi se fait sommeil parfois dans l'ombre, quand, fatiguée et exsangue, en tes rêves démunie tu ne crois plus.

Quand, petit être de chimères, tu te roules dans une agonie de mots qui ne résonnent plus, quand, aveugle tu dois poursuivre ton chemin car tu as perdu le regard du cœur, alors tu te dis parfois que ta foi t'a peut-être abandonnée.

L'homme apeuré avance parfois seul sur ses chemins intérieurs, il se dit avoir perdu la foi mais la foi est là, tapie dans l'ombre, attendant le réveil du libre arbitre.

Quand tes yeux brûlés se confondent en sanglots et en rage de ne plus croire en toi, en la foi de dieu en toi, divine et éternelle absence de celui qui attend.

Alors courbe-toi et regarde le ciel, en lui, la foi renaît d'un amour éternel. La foi est partout, elle est partout en nous, et même en ceux qui ne veulent pas d'elle.

La foi est une amie qui guide, une amie qui soigne et qui guéri la foi est le baume de l'âme, en elle et par elle l'homme apprend à voler...
La foi est un élan du cœur qui ne s'enseigne pas, tu te réveilles un matin et le vent se lève, le vent caresse ton front d'un souffle chaud, des frissons parcourent ta colonne entière et pourtant tu as chaud. Un brasier est en toi et il t'appelle, la foi est là tu le sais,

Le Divin est là aussi il attend ton appel, toi qui ne savais pas il y a peu de temps encore comment prier. Des années de conditionnements à nier l'existence des divinités et soudain tu laisses tout ce qui t'a été appris, tu laisses tes peurs, tes culpabilités, tes regrets et tes doutes et il ne reste rien, rien qu’elle toi et le Divin.

La trilogie mariale est à réinventer : elle est là et tu regardes en toi ce que tu ne voulais pas voir le souffle coupé, le cœur rythmant la marée de cette somptueuse découverte.
La foi est un oiseau libre, aucun dogme, aucune convention aucun schéma ne peuvent l'emprisonner. La foi est ce souffle d'amour qui échappe aux pouvoirs de ceux qui veulent la soumettre et la plier.
On ne peut pas décider de renforcer la foi par l'esprit ou par l'intelligence la foi échappe à ces domaines, la foi est lovée dans le cœur et elle n'admet d'autre berceau.

Seuls les actes d'amour ont le pouvoir de fortifier la foi.

Donner sans rien attendre en retour. Le rideau se lève et vous êtes peut-être dans la foi.

Dans la foi il n'y a aucune urgence, les fruits de notre foi ne seront pas récoltés par nous mais par nos enfants.

Alors a-t-on vraiment le droit de leur laisser des arbres sans fruits ?. Celui qui cherche un quelconque pouvoir dans la foi ne cherche pas le Divin mais renforce sa propre vanité.

La foi est un acte d'amour qui n'attend aucun merci en retour car il est don de soi, don du cœur, don où se conjuguent toutes les vibrations

Fraternellement.          Perce-neige.

 

* Texte trouvé sur la Toile

 

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29/09/2014
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