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Roue de l'année


roue de l'année

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18/12/2015
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Alban Arthuan

Alban Arthan  ou Solstice d’hiver

Voici la saison de l’alban Arthan, la célébration qui suit Samonios, la mort du Dieu.  Voici que renaît l’espoir et l’attente d’un renouveau.

Il arrive souvent que l’on confonde Al ban Arthan encore nommé Yule avec le solstice d’hiver alors que Yule est une saison, une période étalée dans le temps, alors que le solstice est vraiment un moment précis et particulier.  La saison de Yule débute avec la Pleine Lune de fin novembre ou début décembre, on appelle cette lune, entre autres noms, Arra Geola.  Donc, cette pleine lune initie la période de Yule, qui en fait, dure deux mois lunaires. 

Pour la plupart des païens, Yule commence la nuit du solstice, appelée également Nuit de la Mère, et se termine environ deux semaines après mais plusieurs fêtent la période de Yule tout au long de décembre, janvier et elle se terminera donc en février.

Même si la plupart des païens ne fêtent pas cette période  que les chrétiens ont appelée Noël, beaucoup d’entre nous sommes nés dans des familles non-païennes qui ont instaurés la tradition de Noël dans nos cœurs avec le sapin, la bûche, les cadeaux et les odeurs agréables et spécifiques de cette saison….On pourra dire que la naissance du Dieu appartient au paganisme et a été reprise par la chrétienté mais ça, c’est un autre débat.  Toujours est-il que beaucoup d’entre nous y voient un moment de célébration et de recueillement, de préparation pour la nouvelle année, le nouvel enfant à venir.

 

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Que nous soyons païens ou non, nous utilisons les mêmes symboles et nos traditions s’amalgament facilement pour nous permettre de faire notre propre célébration sans que cela ne soit mal vu.  Quand on regarde Jésus dans la crèche, nous comprenons que le Dieu est revenu nous amenant avec lui l’espoir d’un ordre nouveau, l’espoir d’une nouvelle année qui comportera des expériences que nous nous souhaitons belles et fructifiantes.

Le sapin figure pour nous l’Arbre de Vie, celui qui éternellement reste vert et qui a refusé de mourir mais qui reste l’axe du monde, le pilier sur lequel s’établira le nouveau monde pour la prochaine année, celui qui connecte les sept plans divins ou les neufs pour la tradition nordique.  Pour moi, il représente aussi particulièrement notre corps physique avec son tronc ses racines et notre corps énergétique avec ses aiguilles qui ressemble à ces milliers de petites pointes qui émergent de notre corps énergétique lorsqu’on peut les voir à la vision éthérique et qui sont autant de petits réceptacles d’énergies cosmiques.

La Nuit de la Mère (solstice) ou Modraniht, est la plus longue de l’année et ce que peu de gens savent c’est que c’est un moment particulier où surtout les hommes doivent rendre hommage à nos mères, grands-mères, arrières grand-mère pour tout le soin qu’elles ont toujours apportés aux enfants et aux générations qui venaient à elle.  C’est une nuit particulière pour se rassembler et boire ensemble un de ces bons vins à la cannelle et aux épices en souvenir de ce féminin sacré, de ses femmes qui ont portés et nourris les enfants, de cette Mère qu’on appelle Gaïa et qui continue et persévère à nous offrir sa vie.  Donc, ce soir-là, si vous ne pouvez vous rassembler pour cet hommage, ayez une pensée envers cet immense travail accompli par toutes ces femmes à travers le monde et à travers le temps…Levez votre verre comme le faisaient les ancêtres celtes et nordiques qui remplissaient la corne ou la coupe et buvaient tour à tour en partage et en remerciement à ces femmes merveilleuses.  Cela marquera également le début des célébrations de Yule.

La tradition païenne veut aussi que le temps de Yule soit propice aux rassemblements, et aux chants entonnés ensemble pour faire entendre nos voix, notre allégresse et amener nos souhaits au Divin, n’hésitez surtout pas à chanter et à exprimer votre joie que cette période d’attente et d’espoir arrive à une fin heureuse et pleine de promesse.  Une des façons amusantes de célébrer ces moments particuliers est également de sortir et de chanter aux voisins, à l’entourage comme le font les « Christmas carolers » en récoltant des biens pour les gens démunis.  Mais il n’est pas donné à tout le monde de faire cela, certains en sont gênés, ou n’ont pas l’opportunité de se regrouper donc, du côté païen, anciennement, les gens sortaient avec leurs verres bien remplis (et une cruche pour les remplir à nouveau) et allaient au milieu d’une clairière dans un petit bois, et là, ils se mettaient à chanter aux arbres, à chanter et à partager leur joie avec ces géants des forêts pour leur apporter la bonne nouvelle.  À la fin des chants, ils aspergeaient les arbres du liquide précieux qui les rendait si joyeux et trempaient des morceaux de pain, dans le vin chaud, qu’ils accrochaient aux branches dans un signe de communion avec la nature.  C’est une tradition intéressante à  faire avec vos enfants, on peut prendre du jus de pommes avec un peu de cannelle, d’orange, de miel et aller faire cette offrande en chantant à un arbre.

 

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18/12/2015
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Mabon- Alba Eluetias

Mabon ou Alba Eluetias est un des trois festivals des moissons. Cette fête souligne la fin du cycle productif de la nature. C’est l’équinoxe d’automne  où les périodes de jour deviennent égales aux périodes de nuit et où nous prenons tous un moment pour méditer sur le retour de la période sombre de l’année. C’est le début de la stérilité de la terre, la fin des moissons, les vendanges, la récolte des derniers fruits C’est aussi une période de grande activité. Il est temps de préparer sérieusement le prochain hiver.  Le Roi est mort, sacrifié à la Lughnasad pour assurer la prospérité des récoltes. Nous n’étions pas tristes, car c’était un sacrifice consenti, et nous savons qu’il renaîtra bientôt. La Déesse Terre commence à revêtir son aspect de vieille dame sage, reflétant la mort lente et l’hibernation qui a déjà commencé.  Cette fête des moissons  a peut-être quelque chose de doux-amer, mais il y a toujours l’espoir du retour de la lumière.  L’équinoxe d’automne est l’époque des mystères, il est temps d’honorer les divinités vieillissantes et le monde des Esprits.  C’est un temps d’équilibre, où nous pouvons faire une pause, nous relaxer, et profiter des fruits de nos vendanges personnelles - que ce soit nos jardins, notre travail, l’éducation de nos enfants, ou simplement notre train-train quotidien. C’est un moment propice aux introspections et supports méditatifs favorisant l’harmonie, l’équilibre, la protection, la prospérité, la sécurité, et la confiance en soi. . Il est temps de finir les actions commencées

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Dans la mythologie grecque c’est ce dernier jour de l’été que le Dieu du royaume des morts, Hadès, aperçut Perséphone cueillant des fleurs dans un champ. Il en tomba amoureux et l’enleva pour l’amener avec lui dans son royaume .Déméter, la Déesse des récoltes, apprenant la disparition de sa fille et ne la trouvant point, sombra dans un chagrin si grand que les arbres, les fleurs et les plantes, flétrirent, empêchant toute croissance végétale sur la Terre. Les Dieux de l’Olympe parvinrent alors à un compromis avec Hadès : Perséphone passerait six mois de l’année avec Hadès au royaume des morts. Déméter, insatisfaite, proclama alors que pendant ces six mois, la nature porterait son deuil et que rien ne pousserait sur la Terre

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Inanna était l’équivalent de la déesse sémitique Ishtar-Astarté. Plus tard, elle fut assimilée à Aphrodite et à Vénus. C’était la divinité féminine la plus importante de Mésopotamie et du Proche-Orient ancien. Elle était une déesse de la fécondité et de l’amour, mais était aussi une guerrière. Dans l’épisode de la descente aux Enfers d’Inanna, conservée dans une version sumérienne et une version akkadienne, elle réserva un sort peu enviable à Dumuzi. Celle-ci voulait prendre possession du domaine de sa sœur Ereshkigal. Elle descendit aux Enfers et fut mise à mort, puis ressuscitée, mais pour pouvoir quitter le «pays sans retour», elle devait trouver quelqu’un qui l’y remplacerait. Elle choisit alors d’y envoyer son amant.

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18/09/2015
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Lughnasad

Lughnasad

Comme la plupart des fêtes antiques indo-européennes, Lughnasad est liée tout à la fois au cycle agraire  (le temps des moissons) et au cycle cosmique, dont les hommes ont connaissance grâce à l’observation des astres. Il en subsiste des traces aujourd’hui, sous diverses formes, dans les pays de l’ancienne Keltia, comme par exemple la fête de la Vierge, célébrée en France le 15 août. Mais c’est la tradition irlandaise qui conserve le plus de vestiges des croyances et des pratiques de nos ancêtres.
Contrairement aux solstices et équinoxes, fêtes pré-celtiques à détermination solaire et qui reviennent à dates fixes, les fêtes celto-druidiques, qui marquent le début des saisons sont à détermination lunaire, c’est-à-dire que la date de leur célébration est choisie en fonction des cycles de la lune. La fête de Lughnasad, qui débute l’Automne, devrait être célébrée à la Pleine Lune la plus proche du 1er août, date en fait souvent matériellement retenue pour plus de commodité.
Lughnasad est placé sous le signe zodiacal du Lion qui représente la culmination végétale, la plénitude du fruit, toute magnificence ou maturité sous le plus éclatant soleil de l’année. C’est la dernière fête de l’abondance, les dernières récoltes, la Fête des Moissons et sa plante symbolique est le blé qu’on consomme pour la circonstance sous diverses formes (bouillies, pains, gâteaux, etc.) : le grain de blé enfoui dans la terre meurt en hiver pour renaître au printemps et porter les épis de l’été, et symbolise le cycle éternel de la vie et de la mort, ainsi que celui des transformations. 

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Lughnasad signifie l’Assemblée de Lugh, tout à la fois dieu solaire (apparence lumineuse) et chthonien (de la terre et du monde souterrain : son oiseau est le corbeau). Il est polytechnicien car  Dieu des arts et techniques dans lesquels il excelle tout à la fois.
Mais Lughnasad, c'est aussi Lugh qui fête Tailtiu sa mère adoptive. En mourant d’épuisement, comme elle l'a fait, d’avoir transformé les forêts d’Irlande en verts pâturages et riches plaines fleuries de trèfles (emblème de l’Irlande ), Tailtiu assure par son sacrifice la pérennité et le bien être matériel de son peuple (« blé et lait dans chaque maison, paix et temps agréable »). Étymologiquement, c'est le nom de la Terre et si c’est avant tout le nom d’un site bien localisé dont la légende a fait une Déesse éponyme, Teltown où se déroulent les fêtes de Lughnasad, Tailtiu est en fait une des personnifications de l’Irlande, c’est à dire par extension, de l’Univers. Enfin, la fête de Lughnasad représente un point culminant dans les rapports entre le Roi et la Déesse de la Terre (qui équivaut à une confirmation de souveraineté puisque c'est toujours la déesse qui donne la souveraineté au roi).

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On se rappelle aussi au passage que s’il faut en croire l’interprétation de Jean-Jacques Hatt du chaudron de Gundestrup (lien pour télécharger gratuitement le tome 2 de son Mythes et Dieux de la Gaule http://jeanjacqueshatt.free.fr/Mythes-et-Dieux-tome-II-complet.pdf) , c’est à ce moment là que la Grande Déesse gauloise (de la Terre), Rigani, abandonne son époux terrestre pour rejoindre Taranis le dieu céleste (roi du Ciel) et dont l’Assomption chrétienne, fêtée le 15 août pourrait être une réminiscence.

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16/07/2015
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Alban helin - Eruina Alba- Solstice d’été

Alban helin - Eruina Alba- Solstice d’été

 

Apogée du Soleil C’est le jour où la lumière solaire atteint sa plénitude, son rayonnement maximal. Dans certaines traditions, c’est le moment où le jour est le plus long que les prophéties peuvent s’accomplir, car elles ne sont plus voilées par les ténèbres, mais révélées à l’éternité. Le solstice d'été est associé au Sud, direction qui évoque le soleil à son zénith, la chaleur, la vitalité, l'expression bruissante de la vie. L'élément Feu est naturellement associé à cette fête. Il symbolise l'énergie, l'action, la réalisation; mais aussi la spiritualité. Le cerf, animal solaire, roi des animaux de nos forêts, symbolise l'énergie et la vitalité propres au Sud et au Feu. Il symbolise également la force, la fertilité, l'indépendance spirituelle et physique. Dans le corps humain, l'élément Feu est représenté par la chaleur du corps résultant de l'activité du vivant. L'été est la période où le dynamisme du corps est à son maximum.

 

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Ce Solstice marque l’Apogée de la Lumière, la période la plus prospère de l’année et le début de l’été. Mais s’il porte la Lumière en son plus haut point, c’est aussi le jour où cette dernière commence à décliner. C’est une fête de justice, de bonté et de vérité, d’illumination, de sagesse, de transcendance spirituelle très intime. C’est un jour aussi de bannissement du négatif. C’est la Triple Illumination de l’Awen, le principe divin supérieur, manifesté dans les Trois rayons du Triban qui dominent cette journée. D’autres cérémonies enfin sont célébrées au Zénith, au paroxysme de l’ascension du Soleil. C’est une fête de Feu sous sa forme la plus pure qu’est la Lumière. Cette journée marque donc aussi le jour le plus élevé, énergétiquement parlant. C’est une période d’expansion maximale pour chacun et chaque chose en la Nature. On est arrivé au point le plus haut de notre renouveau, de ce cycle précis et annuel d’évolution.

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L’enfant de la Lumière est maintenant Roi. Il est à l’apogée de sa vitalité, le Roi de la lumière nourrit la Terre, les récoltes et il nourrit tout ce qui est vivant. Le Soleil est au Zénith de sa puissance. L’individu est  à l’apogée de sa carrière et de sa vie. C’est le guerrier au zénith de sa profession  et  de sa force physique et intellectuelle.

 

Au moment du solstice d’été, la durée de la période claire est à son apogée. Nombreux sont les hommes, venant de traditions et de civilisations différentes, qui célèbrent chacun à leur manière, le soleil à son zénith. Depuis l’aurore de l’humanité, toutes les sociétés qui nous ont précédées ont célébré les points particuliers de la course du soleil que sont solstices et équinoxes. Le soleil a de tous temps captivé les hommes. Ils ont en effet très vite compris son influence sur les récoltes. Objet dadoration, de crainte, il apparait comme symbole dans la plupart des cultures. Il est souvent considéré comme un principe, source de chaleur et de vie, mais aussi daveuglement et de mort... Les hommes se sont tournés vers lui pour répondre à leurs interrogations concernant le monde ou leur propre origine. Ils l'ont ainsi personnifié comme un Dieu et l'ont élevé au rang de religion, lui l’invaincu. Dans de nombreuses croyances, comme l'astrologie, ainsi que dans des contes ou des textes mythologiques, le Soleil est un symbole masculin, le principe actif. Les peuples nomades d'Asie centrale considèrent que le Soleil est femelle (la mère Soleil) et que la Lune est mâle (le père Lune). Le nom du Soleil est féminin en celtique et dans toutes les langues indo-européennes anciennes. Les esquimaux nomment le Soleil Malina et la Lune est Aningan. Ils pensent qu'il s'agit d'une très belle femme tenant une torche dans le ciel, chassée par son frère Aningan. Cette chasse explique l'alternance du Soleil et de la Lune dans les cycles lumière/nuit. Le Soleil représente le côté droit, l'autorité, le jour ou encore le symbole du père dans les mythologies solaires. La dualité Soleil-Lune recouvre celle de mâle-femelle, de jour et nuit, de bien et mal.  Cette dualité rappelle le symbole chinois Yin-Yang, les deux contraires qui ne s'opposent jamais totalement, contenant un peu l'un de l'autre (un peu de lumière dans la nuit et un peu d'ombre dans la lumière). Le Soleil est toujours Yang (blanc) et la Lune est Yin (noir).Yin et Yang sont interdépendants, le rythme de leur alternance est celui du monde, le jour succède à la nuit puis inversement et le temps s'écoule naturellement. C'est le symbole par excellence de la dualité et de la complémentarité universelle qui existe dans toute chose et dans tout être.

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Que cette célébration contribue à la prise de conscience des dégâts que notre espèce fait à sa Mère la Terre. Que le feu du soleil soit’ dans les jours à venir, clément pour la végétation écrasée de chaleur. Que la nature nous pardonne pour nos errements et qu’elle continue à nous prodiguer ses bienfaits. Les espèces animales souffrent de notre fait, les mares s’assèchent, les glaciers fondent, la terre se craquelle, le feu prend, le feu court sur la garrigue mais la Nature nous aime encore inconditionnellement, quand bien même, tels des enfants ingrats, nous l’humilions au quotidien. Que notre prise de conscience apporte sa pierre à une réparation toujours possible et construise à son échelle une harmonie retrouvée par delà toute pollution ou réchauffement climatique. La Nature nous aime malgré nos outrages ; que demain  ce soient nos cœurs qui brulent de compassion et non les landes qui se transforment en déserts noircis de charbon. Que le prêt consenti par nos enfants et petits enfants soit choyé pour que notre Mère, demain, nous abreuve et nous reminéralise de nouveau. Aimons-la comme elle nous aime et gardons nous de devenir avec elle esclaves de nos déserts et pollutions ; elle qui est et restera à jamais notre demeure et notre plus grand trésor. Ce que nous faisons à notre Mère la Terre nous le faisons à nous même

 

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16/07/2015
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