La tolèrance
La tolérance
C'est une chose qui ne se négocie pas
Une valeur que nous ne pouvons renier :c’est une chance ;
Celle de trouver au fond de soi la porte donnant sur son aura
Celle d’apprendre qu’aimer c’est pleurer quand on s’incline
Sans cesser d’être païen et debout, gagnant ainsi en humanité
La tolérance, c’est reconnecter son étincelle divine
C’est un combat permanent, quotidien, pour la vérité
Une force qui se tisse au fond de l’incompréhension
La défense de notre droit inaliénable à la différence
La tolérance, c’est s’indigner contre toute exclusion,
C’est comprendre que nous portons tous nos circonstances
C’est faire entendre sa voix dans le désert de la désillusion,
C’est accéder au discernement de ce qui est juste et vrai,
C’est aimer son prochain pour ce qu’il est, non ce qu’il représente
C’est renier tout ce qui se consumera sur le bûcher de nos vanités
Etre tolérant, c’est accepter la beauté et la complexité du monde,
C’est attribuer à soi-même la plus haute des récompenses
C’est laisser les Dieux et les Déesses rythmer notre ronde,
C’est badigeonner notre être de lumière au miel de la tempérance
Etre tolérant, c’est grandir par delà notre propre histoire,
C’est rester fort, debout et vrai à la face du monde,
C’est trouver chaque jour des raisons supplémentaires de croire
C’est, sur notre voie sacerdotale, la seule et unique voie d’accès,
C’est égoïstement se donner un nouvel élan, un nouvel espoir
Et savoir que nous pourrons être la sorcière ou le métèque
Qui demain, au nom de sa race ou de sa foi, sera crucifié, brulé, lapidé.
C’est enfin œuvrer à enlever de nos têtes toutes ces chimères,
Erigées au nom des communautarismes et des croyances
Je suis tolérant car païen et allaité au lait sacré des Déesses
Je suis tolérant car je refuse de céder à la peur de l’étranger,
Lion de m’aliéner, il me prodiguera demain ses richesses
Je suis tolérant car tous les païens l’étaient de loin ou de prés
Je suis tolérant car je suis poussière d’étoile emplie d’ivresse,
Naviguant au gré des vents sur notre océan d’humanité
Brestos
"La tolérance est une arme à double tranchant qui, d’un côté, n’empêche pas l’émergence de la vérité et, de l’autre, conduit à laisser les ténèbres de l’ignorance s’emparer du monde"
"Même si demain l’ensemble des vérités de l’univers étaient comprises de l’humanité, l’ignorance continuerait de sévir parmi nous, car l’être n’est pas capable de transmettre parfaitement l’authenticité, ni de s’extraire du chaos permanent présent dans son esprit, qui continuera toujours de faire germer l’opinion à sa guise.
Les penseurs considèrent trop souvent la tolérance envers elle comme une vertu cardinale. Ils font erreur, car la tolérance est aussi une opinion, basée sur autant de postulats, aussi divers que l’humeur ou l’adhésion. Non, la vertu cardinale, c’est l’objectivité et la neutralité, qui n’ont rien à voir avec la tolérance : il y a des choses que l’on ne peut tolérer, sans être moins juste.
Un homme qui accepte que la tyrannie soit défendue, sous prétexte de tolérance, confond neutralité et passivité, se faisant ici l’égal de son adversaire, sans rien y changer. Mais c’est là bien un défaut de notre éducation moderne, par trop relativiste sur les fondamentaux, que de confondre les concepts comme s’ils se valaient. Aussi, dire d’une définition qu’elle fait « toute la différence » a un sens, puisqu’un mot mal respecté ou mal compris peut être la seule chose qui sépare l’action juste de la passivité face au crime."
Pour cela, la tolérance est une arme à double tranchant qui, d’un côté, n’empêche pas l’émergence de la vérité et, de l’autre, conduit à laisser les ténèbres de l’ignorance s’emparer du monde. L’équilibre tient toujours à reconnaître qu’elle est sous l’autorité de la justice et d’elle seule. Car si elle s’en fait une adversaire, elle ne saurait pouvoir s’en revendiquer par la suite"
Le problème n'est pas dans les différences mais dans l'indifférence
A découvrir aussi
- le coeur
- La Provence dissimule ses mystères derrière leur évidence" Jean GIONO
- "L'homme qui plantait des arbres" Jean GIONO
Retour aux articles de la catégorie A laisser infuser en vous -